En 1957, du haut de ses cinq ans, un petit garçon hongrois traverse l’Atlantique en avion avec son frère et ses parents en direction de sa nouvelle maison, Montréal.
Le thème Terre des Hommes donnait un sens profondément humaniste à l’Exposition de Montréal. Il invitait l’humanité à réfléchir sur son futur et surtout sur son rôle dans ce futur.
En 1963, Montréal officialise en grande pompe le début de l’agrandissement de l’île Sainte-Hélène. Il faut montrer aux journalistes et aux têtes dirigeantes du monde que tout est sous contrôle.
Entre septembre 1986 et janvier 1987, 2000 immigrants turcs arrivent à Montréal, les lois canadiennes n’imposant alors aucun visa pour les Turcs. Immédiatement, ils demandent le statut de réfugié.
Dans les années 1930, quelques Italo-Montréalais portent la chemise noire. Peu significatif pour le commun des citadins, le port de cet habit révèle pour les Italiens un appui au régime fasciste.
L’école Platon et l’école Socrate, créées pour promouvoir la langue, la religion et la culture grecques, témoignent aussi des divisions qui existent au début du XXe siècle au sein de la communauté.
Le Hall Mazzini, le commerce de la famille Di Lallo ou encore l’église Saint-Jean-Bosco révèlent l’importance de la communauté italienne installée dans Ville-Émard dès le début de son développement.
Le boulevard Saint-Laurent abrite la salle de spectacle montréalaise, la Sala Rossa. Alors que ses murs résonnent au rythme de la musique, les échos de son histoire restent à découvrir.
En 1915, un groupe de villageois arméniens, installé au sommet du Musa Dagh, résiste à la déportation. Transmise de génération en génération, cette histoire héroïque est arrivée jusqu’à Montréal.
La conquête de l’espace fut un des thèmes favoris des visiteurs d’Expo 67. Et, malgré la volonté des organisateurs, la rivalité entre les États-Unis et l’URSS occupa le cœur des présentations.