La volonté des Montréalaises et Montréalais d’être consultés dans les débats sur l’aménagement s’exprime tôt dans l’histoire de la ville, et de plus en plus fermement au milieu du XXe siècle.
En janvier 2002, l’Office de consultation publique de Montréal voit le jour au même moment que la nouvelle Ville de Montréal.
Experts de la consultation publique, les commissaires de l’OCPM apportent une contribution significative à la démocratie montréalaise.
Pour contrer l’épidémie de variole qui sévit à Montréal en 1885, le maire Honoré Beaugrand incite la population à se faire vacciner, mais cette idée suscite appréhensions et polémiques.
Figure montréalaise de l’engagement civique et social, Madeleine Parent a consacré sa vie au militantisme syndical et à la lutte pour les droits des femmes.
En 1958, à l’Exposition de Bruxelles, le sénateur Mark Drouin fait une annonce qui conduira à la candidature de Montréal pour l’Exposition universelle de 1967. Un très long processus est enclenché.
Pénible et tortueux, le processus pour l’obtention d’Expo 67 a été la première étape de l’organisation d’une des expositions les plus marquantes, et certainement la plus populaire, du XXe siècle.
Une vaste opération de séduction est orchestrée par les commissaires de l’Exposition pour obtenir la participation du plus grand nombre de pays possible, malgré les tensions internationales.
Le choix du logo d’Expo 67, qui appartient maintenant au patrimoine de Montréal et du Canada, a été une véritable saga, marquée par un bras de fer entre la Compagnie canadienne de l’Exposition universelle de 1967 et le Parlement.
La lourde organisation d’une exposition universelle est sous la responsabilité d’un commissaire général et de son adjoint. Or, la désignation des têtes dirigeantes d’Expo 67 fut une véritable saga.