En 1958, à l’Exposition de Bruxelles, le sénateur Mark Drouin fait une annonce qui conduira à la candidature de Montréal pour l’Exposition universelle de 1967. Un très long processus est enclenché.
Pénible et tortueux, le processus pour l’obtention d’Expo 67 a été la première étape de l’organisation d’une des expositions les plus marquantes, et certainement la plus populaire, du XXe siècle.
Une vaste opération de séduction est orchestrée par les commissaires de l’Exposition pour obtenir la participation du plus grand nombre de pays possible, malgré les tensions internationales.
Le choix du logo d’Expo 67, qui appartient maintenant au patrimoine de Montréal et du Canada, a été une véritable saga, marquée par un bras de fer entre la Compagnie canadienne de l’Exposition universelle de 1967 et le Parlement.
La lourde organisation d’une exposition universelle est sous la responsabilité d’un commissaire général et de son adjoint. Or, la désignation des têtes dirigeantes d’Expo 67 fut une véritable saga.
Le thème Terre des Hommes donnait un sens profondément humaniste à l’Exposition de Montréal. Il invitait l’humanité à réfléchir sur son futur et surtout sur son rôle dans ce futur.
En 1963, Montréal officialise en grande pompe le début de l’agrandissement de l’île Sainte-Hélène. Il faut montrer aux journalistes et aux têtes dirigeantes du monde que tout est sous contrôle.
La conquête de l’espace fut un des thèmes favoris des visiteurs d’Expo 67. Et, malgré la volonté des organisateurs, la rivalité entre les États-Unis et l’URSS occupa le cœur des présentations.
À l’occasion d’Expo 67, un voyage officiel conduit Charles de Gaulle, président de la France, à Montréal. Il y prononce un discours, historique et controversé, en faveur du nationalisme québécois.