Dimensions paysagères marquantes
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- Présence d’une colline appartenant aux Montérégiennes, un repère à l’échelle régionale et un belvédère naturel, lieu d’observation avec vues multiples.
- Présence de la silhouette de la montagne à l’échelle métropolitaine de la grande plaine sise en périphérie de l’île de Montréal.
- Présence de la montagne et de ses flancs à l’échelle de l’île et de la ville comme œuvre de nature et de culture. La montagne obstacle qui a conditionné l’organisation de la ville et qui contribue à la qualité des vues offertes à partir de la trame de rues environnantes.
- Le flanc sud comme composante paysagère majeure jouissant de la plus grande visibilité dans la relation montagne / parc / centre-ville / fleuve / panorama et inversement panorama / fleuve / centre-ville / parc / montagne.
- Le mont Royal comme montagne verte en arrière-plan du massif construit du centre-ville.
- La ligne sommitale horizontale du flanc sud du mont Royal. L’escarpement abrupt du côté est qui accentue l’effet de montagne et qui rend dramatiques le paysage et le profil du mont Royal, créant une signature particulière.
- La croix du mont Royal, point de repère au sommet le plus haut, qui se découpe dans le ciel et qui rappelle l’histoire de la fondation de Montréal et l’origine de son nom.
- Le flanc nord qui se distingue par la lecture des collines de Westmount et d’Outremont, sur lesquelles reposent l’Oratoire Saint-Joseph et l’Université de Montréal, points de repère à l’architecture monumentale dont le profil se découpe dans le ciel.
- Les massifs boisés et verdoyants des collines du Mont-Royal, de Westmount et d’Outremont qui traduisent un concept fort et unique : trois sommets, trois parcs.
- La couronne résidentielle qui ceinture le pied de la montagne et la coulée résidentielle le long du chemin de la Côte-des-Neiges, la couronne institutionnelle qui s’appuie à la base des flancs et parfois un peu plus haut, et finalement la couronne végétale quasi continue à la périphérie sommitale de la montagne.
- La vaste cuvette intérieure partagée par les cimetières et le parc du Mont-Royal, avec leurs aménagements paysagers distinctifs, et ceinturée par les trois sommets formant à sa périphérie un écrin topographique et de verdure. Le parc du Mont-Royal, qui demeure le plus vaste ensemble paysager public de la montagne, et les cimetières adjacents de Notre-Dame-des-Neiges et Mont-Royal, qui en sont les deux plus grands ensembles paysagers institutionnels. Du fait de la vision de leurs concepteurs, de leur envergure et de leur présence au cœur de la montagne, le parc et les cimetières offrent une vaste diversité et une grande qualité paysagère au mont Royal.
- Un legs de l’architecte paysagiste Frederick Law Olmsted aux générations futures, à travers une vision toujours actuelle d’intervention sur la montagne.
- La montagne largement appropriée par la collectivité comme lieu pour se rassembler, se ressourcer, entrer en contact avec la nature, se détendre, se faire soigner, apprendre, se recueillir et se faire inhumer.
Les ensembles suivants participent de façon éloquente à la définition du paysage du mont Royal.
Ils présentent de grandes qualités par leur présence dans le paysage de la montagne, leur organisation spatiale, leur architecture et les points de vue qu’ils offrent.
- L’ensemble du couvent des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph et de l'Hôtel-Dieu, avec son dôme, son site clos et ses jardins.
- L'esplanmade de l'université McGill avec son axe central, son parterre et l’ancienne résidence de James McGill.
- Le réservoir McTavish, son espace ouvert, ses parois rocheuses et son édifice.
- La maison Hugh Allan, ses dépendances et les vestiges de ses composantes bâties et aménagées d’origine.
- Le chalet du Mont-Royal, sa place et son belvédère Kondiaronk.
- L’Oratoire Saint-Joseph, son axe sacré, son chemin de croix, sa chapelle,son esplanade et ses talus monumentaux.
- Le pavillon principal de l’Université de Montréal, sa tour iconique et sa cour d’honneur.
- L’avenue du Parc, l’avenue des Pins, le chemin dela Côte-des-Neiges, le boulevard du Mont-Royal, le chemin Remembrance et la voie Camillien-Houde, de même que Summit Circle et le chemin Belvédère se démarquent à l’échelle de la montagne par la diversité des paysages, des vues et des ambiances que procure leur parcours.
- L’espace ouvert dela Côte Placideet du parc Jeanne-Mance avec le monument à sir George-Étienne Cartier
- Le lac aux Castors et son pavillon intégrés à un grand espace ouvert.
Consultez la version intégrale de la section Dimensions paysagères marquantes de l'Atlas du paysage du mont Royal.