Le choix du logo d’Expo 67, qui appartient maintenant au patrimoine de Montréal et du Canada, a été une véritable saga, marquée par un bras de fer entre la Compagnie canadienne de l’Exposition universelle de 1967 et le Parlement.
En mars, Montréal prend des airs irlandais et se couvre de vert pour le défilé de la Saint-Patrick. Des centaines de milliers de Montréalais s’assemblent pour dire : « Kiss Me, I’m Irish! »
Une vaste opération de séduction est orchestrée par les commissaires de l’Exposition pour obtenir la participation du plus grand nombre de pays possible, malgré les tensions internationales.
Pénible et tortueux, le processus pour l’obtention d’Expo 67 a été la première étape de l’organisation d’une des expositions les plus marquantes, et certainement la plus populaire, du XXe siècle.
En 1958, à l’Exposition de Bruxelles, le sénateur Mark Drouin fait une annonce qui conduira à la candidature de Montréal pour l’Exposition universelle de 1967. Un très long processus est enclenché.
Au XIXe siècle, Montréal est une des principales villes d’expositions du Canada. Pourtant, après 1891 débute une série de tentatives infructueuses pour organiser à nouveau de tels événements.
Les premières Floralies internationales en sol américain ouvrent à Montréal en 1980. Plus de deux millions de spectateurs profitent de ce formidable succès populaire, touristique et économique.
En septembre 1984, Montréal reçoit un pape en exercice pour la première fois. Le passage de Jean-Paul II est un événement et donne lieu à des festivités marquantes pour les catholiques de la ville.
Chaque année, depuis 1985, des milliers de cyclistes célèbrent la grande fête du vélo en participant au Tour de l’Île. Durant quelques heures, la voiture cède alors la place à la bicyclette.
Quelques jours avant les Jeux olympiques de Montréal, une importante exposition d’art public est démolie sans avertissement. Le maire Drapeau se justifie en parlant de danger public et d’indécence.