Meilleur directeur de théâtre canadien-français du début du XXe siècle, Georges Gauvreau se consacra à cette œuvre culturelle et au développement du cinéma au Québec.
L’inauguration du Théâtre National a une valeur symbolique considérable : dans ce lieu de rassemblement, la collectivité canadienne-française pourrait trouver le reflet de son identité.
L’histoire des « lieux d’amusement » montréalais illustre l’instauration d’une industrie du spectacle particulièrement dynamique et changeante, à l’image d’un public curieux et sensible aux audaces.
Chaque année, depuis 1985, des milliers de cyclistes célèbrent la grande fête du vélo en participant au Tour de l’Île. Durant quelques heures, la voiture cède alors la place à la bicyclette.
Fondé au XIXe siècle par huit musiciennes, ce club anglophone était réservé aux femmes. Toujours actif, il attire aujourd’hui les amateurs de musique classique sans distinction de langue ou de sexe.
Avec ses règlements inspirés de ceux du hockey, la LNI a connu un succès fulgurant au Québec. Ce type d’improvisation créé à Montréal en 1977 est maintenant pratiqué dans une trentaine de pays.
Disparu trop tôt, Robert Gravel, comédien hors du commun, a contribué à l’évolution de la pratique théâtrale au Québec et a cocréé la Ligue Nationale d’Improvisation.
Au XIXe siècle, Montréal est une des principales villes d’expositions du Canada. Pourtant, après 1891 débute une série de tentatives infructueuses pour organiser à nouveau de tels événements.
En 1958, à l’Exposition de Bruxelles, le sénateur Mark Drouin fait une annonce qui conduira à la candidature de Montréal pour l’Exposition universelle de 1967. Un très long processus est enclenché.
La lourde organisation d’une exposition universelle est sous la responsabilité d’un commissaire général et de son adjoint. Or, la désignation des têtes dirigeantes d’Expo 67 fut une véritable saga.