Mère Marie-Louise Allard, Religieuse Hospitalière de Saint-Joseph de Montréal et supérieure de l’Hôtel-Dieu de 1939 à 1942.
Crédit : Inconnu
Copyright : © Collection des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph de Montréal
Source : Collection des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph de Montréal
Les Hospitalières et la modernité
En 1942, les Religieuses Hospitalières inaugurent le pavillon Le Royer, une nouvelle construction détachée du complexe de l’Hôtel-Dieu érigé en 1861. À l’instigation de la supérieure de l’hôpital, mère Marie-Louise Allard, l’établissement de santé offre ainsi aux patients des chambres individuelles confortables dans l’édifice de six étages. L’un des médecins de l’Hôtel-Dieu dit alors de ce bâtiment :
« À cause de son site unique, vis-à-vis de la montagne, isolé du tumulte de la ville et exposé au soleil, [le pavillon] constitue un havre de repos sans pareil où, pour employer le mot d’un de nos amis, il fera bon d’être malade. »
Le bâtiment est conçu par les architectes Donat Arthur Gascon et Louis Parant, à qui les Hospitalières confieront également la réalisation de deux autres édifices. Cette phase d’expansion se poursuit en effet en 1951 avec l’École des gardes-malades – le pavillon Jeanne-Mance. En 1952, les Religieuses Hospitalières répondent aux besoins des équipes médicales et paramédicales avec le pavillon De Bullion, un établissement de huit étages, doté d’équipements scientifiques de pointe.
Les Hospitalières cèdent l’Hôtel-Dieu en 1967 à une corporation constituée légalement. Le complexe hospitalier patrimonial qu’elles ont façonné à proximité de leur monastère compose toujours un précieux héritage sur le flanc est du mont Royal.
Traces actuelles :
- Pavillon Jeanne-Mance de l’Hôtel-Dieu, 1949-1951
- Pavillon Le Royer de l’Hôtel-Dieu, 1941-1942
- Pavillon De Bullion de l’Hôtel-Dieu, 1951-1952
- Résidence Marie de la Ferre (nom d’origine : Généralat des Hospitalières), 1950
- Pavillon Masson (nom d’origine : résidence Marie de la Ferre), devenu Pavillon Masson en 1996 lorsqu’acquis par l’Hôtel-Dieu, 1963-1964
Source de la citation : Citation du docteur Paul Dumas, tirée de l’article « L’Hôtel-Dieu de Montréal. Le pavillon Le Royer », Architecture, Bâtiment, Construction, septembre 1947, p. 48.
