Depuis le XIXe siècle, les immigrants chinois ont transformé à leur façon le paysage culturel de Montréal.
Originaires de pays durement marqués par des régimes autoritaires communistes, les immigrants de l’Asie du Sud-Est apportent à Montréal un lourd bagage.
Rue Saint-Laurent, lorsque les odeurs de café et de tomates prennent d’assaut vos narines et que les drapeaux vert, blanc, rouge happent votre œil, vous savez être rendu dans la Petite Italie.
Au début du XXIe siècle, Montréal est encore une destination secondaire pour les immigrants du sous-continent indien. Pourtant ce flux migratoire s’est accentué à partir des années 1980.
Un secteur industriel de l’ouest de Montréal abrite un impressionnant temple hindou, le premier construit au Québec en s’inspirant de l’architecture traditionnelle du sud de l’Inde.
Des bateaux pleins à craquer, de longues quarantaines et des milliers de morts : l’arrivée massive des Irlandais à Montréal en 1847 met dans l’ombre une immigration débutée dès le XVIIe siècle.
À partir des années 1960, la présence libanaise se diversifie et s’intensifie à Montréal, qui, 40 ans plus tard, compte la plus forte population originaire du Liban au Canada.
Arrivés à Montréal à partir des années 1980, des artistes et des intellectuels iraniens y forment des groupes culturels, littéraires et artistiques qui mettent la culture perse à l’honneur.
À partir des années 1950, les séfarades arrivent nombreux à Montréal. Leur venue modifie le visage de la communauté juive montréalaise, jusqu’alors à prédominance ashkénaze et anglophone.
Entre septembre 1986 et janvier 1987, 2000 immigrants turcs arrivent à Montréal, les lois canadiennes n’imposant alors aucun visa pour les Turcs. Immédiatement, ils demandent le statut de réfugié.