L’histoire du Mile End rural reste mal connue. Quelques témoignages du XIXe siècle offrent toutefois un éclairage précieux sur la naissance d’un des quartiers les plus emblématiques de Montréal.
Véritable pastiche des châteaux de la Loire, l’édifice n’a abrité les élus de Saint-Louis que quatre ans, les coûts de sa construction ayant précipité l’annexion de la municipalité à Montréal.
De 1877 à 1970, le bâtiment de la gare du Mile End était le point focal d’un secteur s’articulant autour de la voie ferrée du Canadien Pacifique.
À partir des années 1870, le village d’Hochelaga s’industrialise rapidement et le manque de logements est criant. La filature Hudon construit donc des habitations, principalement pour sa main-d’œuvre.
Créer le Jardin botanique de Montréal pendant des années de crise était un véritable défi. Ce bijou de nature au cœur de la ville a pourtant pris forme, grâce au frère Marie-Victorin.
Créée en 1872, la filature de Victor Hudon restera toujours pour les gens de Hochelaga « la Hudon », malgré plusieurs fusions. Il est vrai qu’elle a marqué l’histoire industrielle du quartier.
Sur l’île Bizard, où se trouvaient les meilleures terres agricoles de la région montréalaise, la production laitière allait de soi. En 1851, les fermes y produisaient 13 020 livres de beurre!
De 1897 à 1985, la clientèle du Maples a pu profiter du lac Saint-Louis, mais aussi des équipements de l’hôtel : une plage, un quai, un terrain de tennis, le premier mini-golf du Canada…
En 1846, Augustin Cantin installe les plus vastes ateliers de construction navale de Montréal aux abords du canal de Lachine.
La maison Keegan aurait été construite dans les premières décennies du XIXe siècle, alors que le quartier Griffintown était en plein essor.