Veuve et retraitée, grand-maman mène une vie solitaire, rythmée par ses souvenirs d’immigrante, l’écoute de la télévision en portugais, la messe dominicale et l’attente de la visite de ses proches.
Tout près de l’édifice Allan, au 333, rue de la Commune Ouest, un John Young de bronze veille sur ce secteur où les navires mouillaient autrefois par dizaines. Un honneur bien mérité.
Un géant, gros mangeur, fumeur invétéré et joueur de cartes imbattable. Tel était décrit Van Horne, qui conduisit la fabuleuse expansion vers l’Ouest du Canadien Pacifique.
Quelques milliers de personnes venues de la Syrie « historique » sont entrées au Canada avant 1940. Grâce notamment au travail, ces immigrants ont créé des liens sociaux au-delà de leur communauté.
En 1953, le premier contingent d’immigrants portugais arrive au Canada. Ils sont suivis par d’autres, venant du continent, des Açores et de Madère. Plusieurs deviennent Montréalais.
Venus d’Écosse, les frères Morgan créent une maison spécialisée dans le commerce en gros. Quatre générations se sont succédé à la tête de cette entreprise familiale devenue typiquement montréalaise.
À sa mort, en 1836, John Molson compte parmi les plus importants hommes d’affaires de Montréal. Grand brasseur, il a notamment créé, avec ses trois fils, une entreprise familiale qui perdurera.
Élu en 1846, John Easton Mills ne s’illustra guère durant sa courte carrière de maire de Montréal, jusqu’au jour où il perdit la vie dans des circonstances héroïques.
Bien plus qu’un tavernier haut en couleur, Charles McKiernan fut une figure des luttes sociales à Montréal. Poète et philanthrope, il a notamment soutenu les grévistes du canal de Lachine en 1877.
La présence affirmée de Haïtiens dans le paysage montréalais, culturel ou politique, est le signe d’une communauté nombreuse et dynamique, implantée dans la métropole depuis plusieurs décennies.