L’église Saint-Enfant-Jésus du Mile-End est exceptionnelle à plusieurs titres : son architecture, sa décoration, sa qualité de témoin de l’urbanisation et de l’emprise de l’Église sur la société.
En mai 1982, le pape Jean-Paul II célèbre la béatification du frère André, puis, en octobre 2010, Benoît XVI prononce sa canonisation. Le bienheureux devient ainsi le premier saint québécois.
L’année 2017 marque le centenaire de l’inauguration de la crypte de l’Oratoire Saint-Joseph. L’histoire de ce lieu de pèlerinage emblématique de Montréal est fortement liée à celle du frère André.
Désirant construire une nouvelle cathédrale à Montréal, l’évêque Ignace Bourget rêve d’un bâtiment à l’image de Saint-Pierre-de-Rome. Le 28 août 1870, la première pierre de l’édifice est posée.
Reconnue pour son importance symbolique et architecturale, la basilique Notre-Dame accueille de nombreuses cérémonies pour des personnalités québécoises et des centaines de milliers de visiteurs.
En 1866, un projet de l’évêque de Montréal menace l’intégrité des églises irlandaises catholiques. Le père Patrick Dowd, curé de l’église Saint-Patrick, compte parmi ses plus farouches opposants.
La communauté irlandaise est peu associée au Mile End. Pourtant, ce quartier lui doit un de ses imposants symboles, l’église St. Michael the Archangel, une des plus singulières de Montréal.
Nommé deuxième évêque de Montréal en 1840, Ignace Bourget nourrit l’espoir de raviver la ferveur religieuse des fidèles de son diocèse.
Au coin des rues Basin et de la Montagne se trouve un parc où gisent des vestiges de pierre. Ce sont les traces d’un lieu emblématique pour les Irlando-Catholiques de Montréal, l’église Sainte-Anne.
Ces deux imposantes églises, érigées l’une à côté de l’autre dans la rue du Centre, témoignent de la présence des communautés irlandaise et canadienne-française dans Pointe-Saint-Charles.