Chef-d’œuvre du style Beaux-Arts à Montréal, la Bibliothèque Saint-Sulpice a abrité la Bibliothèque nationale du Québec de 1967 à 2005. Longtemps inoccupée, elle retrouvera son éclat d’antan.
Dévasté par un incendie en 2016, l’édifice Robillard avait une valeur patrimoniale indéniable. De 1896 à 1897, il avait abrité la première salle exclusivement cinématographique du Canada.
Tour à tour résidence de gouverneur, de la Compagnie des Indes, de l’armée d’invasion américaine, cour de justice, école, faculté d’université et musée, le Château Ramezay raconte toute une histoire!
Dans la rue Dominion de la Petite-Bourgogne, on aperçoit une imposante tour à balles, vestige de l’ancien complexe industriel de la Steel Company of Canada, connue sous le nom de Stelco.
Véritable pastiche des châteaux de la Loire, l’édifice n’a abrité les élus de Saint-Louis que quatre ans, les coûts de sa construction ayant précipité l’annexion de la municipalité à Montréal.
De 1877 à 1970, le bâtiment de la gare du Mile End était le point focal d’un secteur s’articulant autour de la voie ferrée du Canadien Pacifique.
Inaugurée en 1963, la Grande Salle de la Place des Arts enthousiasme experts et public. L’ajout de deux théâtres, hâté par Expo 67, crée un véritable complexe culturel au centre-ville de Montréal.
Entre 1887 et 1911, le centre-ville de Côte-Saint-Paul se dote de plusieurs bâtiments remarquables. Dessinés par des architectes de renom, ils sont le signe de l’expansion de ce secteur de Montréal.
Dès sa construction en 1928, le cinéma Empress Theatre se distingue par son style inspiré de l’Égypte ancienne. Malgré les outrages du temps et son abandon, il se démarque toujours.
Inaugurée en 1923, l’École des beaux-arts de Montréal offre une formation publique et professionnelle dans le domaine des arts. Elle comble ainsi un criant besoin, économique comme politique.