Depuis la fin du XIXe siècle, une digue brise-glace retient les inondations printanières et protège le Vieux-Montréal. Fortement réaménagée pour l’Expo 67, elle est alors baptisée Cité du Havre.
À partir du XIXe siècle, le mont Royal accueille les cimetières de Montréal, le sauvant ainsi de l’urbanisation. Ces lieux abritent aujourd’hui un riche patrimoine, tant funéraire que naturel.
Comment imaginer qu’à l’emplacement actuel de la place du Canada et du square Dorchester se trouvait le cimetière catholique Saint-Antoine, où furent inhumées environ 55 000 personnes?
Tour à tour résidence de gouverneur, de la Compagnie des Indes, de l’armée d’invasion américaine, cour de justice, école, faculté d’université et musée, le Château Ramezay raconte toute une histoire!
En 1851, le canal de Lachine, premier maillon d’une chaîne de canaux reliant l’océan Atlantique et les Grand Lacs, fait de Montréal la principale porte d’entrée vers l’intérieur du continent.
Inauguré en 1941, l’aéroport de Montréal est le plus important au Canada en 1961. Éclipsé par celui de Mirabel pendant une vingtaine années, il retrouve sa prédominance à la fin des années 1990.
« L’âme éternelle de la vieille Chine danse, la nuit, dans la ville chinoise de Montréal. » La Revue Moderne évoque ainsi, en 1937, un espace exotique toujours bien connu des Montréalais.
Presqu’île s’avançant dans le lac Saint-Louis, la paroisse rurale de Pointe-Claire, reconnaissable à son moulin du XVIIIe siècle, a aussi accueilli un premier couvent dès 1787.
Au cours des années 1960 et 1970, les familles portugaises sont nombreuses à élire domicile sur le Plateau Mont-Royal. Encore 13 % des Montréalais d’origine portugaise y vivent en 2011.
L’été, Henri Malo amenait les Montréalais en bateau vers une petite île du lac Saint-Louis. Là, une plage magnifique et aménagée les invitait à se détendre et à s’évader.