Né dans un village ontarien, Bethune est élevé par une famille religieuse qui l’influence grandement. La Première Guerre interrompt ses études, mais ne le dissuade pas de devenir chirurgien.
Le célèbre médecin canadien a été marié deux fois à la même femme! Après l’échec de cette relation avec une belle Écossaise, il tombe amoureux d’une artiste montréalaise dont le cœur est déjà pris.
À Montréal, Bethune reçoit chez lui les figures pionnières de l’art moderne au Canada. S’adonnant lui-même à la poésie et à la peinture, il expose au Salon du printemps de 1935.
Atteint de tuberculose, Bethune profite d’un séjour en sanatorium pour parfaire ses connaissances de la maladie. Il s’établit à Montréal, une fois guéri, pour combattre ce fléau.
La Grande Dépression amène Bethune à repenser le rôle de l’État dans le système de santé. Puis un voyage en URSS lui confirme que d’autres modèles sociopolitiques sont possibles.
Venu en Chine pour soigner ses camarades communistes, le docteur Norman Bethune meurt moins de deux ans après son arrivée. Les Chinois le pleurent, et Mao rédige un texte élogieux à sa mémoire.
L’exposition du Centre d’histoire Scandale! a dévoilé l’inoubliable Montréal des années 1940 à 1960. Comme le souligne le directeur Jean-François Leclerc, elle a aussi révélé la ville d’aujourd’hui.
Articulé autour d’une statue, un espace public du Quartier Concordia souligne l’importance du travail de Norman Bethune comme chirurgien de l’armée de Mao durant la guerre sino-japonaise.
Le Centre d’histoire de Montréal se métamorphosera en MEM, pour déployer sa mission de faire connaitre la ville, tout en intégrant les multiples histoires que garde en mémoire chaque Montréalais.
Réalisée avec la collaboration de partenaires engagés et compétents, l’exposition Quartiers disparus a été un moment clé du chantier sur la mémoire des Montréalais du Centre d’histoire.