Un géant, gros mangeur, fumeur invétéré et joueur de cartes imbattable. Tel était décrit Van Horne, qui conduisit la fabuleuse expansion vers l’Ouest du Canadien Pacifique.
Inauguré en 1941, l’aéroport de Montréal est le plus important au Canada en 1961. Éclipsé par celui de Mirabel pendant une vingtaine années, il retrouve sa prédominance à la fin des années 1990.
En 1851, le canal de Lachine, premier maillon d’une chaîne de canaux reliant l’océan Atlantique et les Grand Lacs, fait de Montréal la principale porte d’entrée vers l’intérieur du continent.
Depuis la fin du XIXe siècle, une digue brise-glace retient les inondations printanières et protège le Vieux-Montréal. Fortement réaménagée pour l’Expo 67, elle est alors baptisée Cité du Havre.
La construction de la gare Windsor, en 1887, dote le Canadien Pacifique d’un siège social et d’une gare à la hauteur de la progression exceptionnelle de cette entreprise de chemin de fer.
Au début du XIXe siècle, le modeste port de Montréal est inadapté aux ambitions commerciales de la métropole grandissante. Il sera pourtant le principal port céréalier nord-américain en 1926.
En 1904, à l’ouverture des usines Angus dans le futur Rosemont, 3000 ouvriers entrent au travail. Leur logement intéresse les investisseurs, notamment le promoteur immobilier Ucal-Henri Dandurand.
Défi immense, le chemin de fer reliant Montréal à Vancouver est avant tout le moyen de joindre la Colombie-Britannique à la Confédération, d’affirmer la présence canadienne dans l’Ouest et d’ouvrir la voie à la colonisation.
Pendant des siècles, les immigrants sont arrivés à Montréal par bateau. Ce transport a généré des empires économiques et a nécessité la création d’un port gigantesque et de navires exceptionnels.
À la fin du XIXe siècle, le fleuve gelé en hiver sur toute sa largeur force au chômage les débardeurs du port de Montréal. Cependant, des hommes s’activent au milieu de cette « banquise » d’eau douce.