Construit en pleine crise économique, le bain Hogan, ouvert de 1932 à 1991, a marqué la mémoire des habitants de Pointe-Saint-Charles.
L’histoire de l’école Riverside, autrefois située au sud-est de Pointe-Saint-Charles, est intimement liée à celle des habitants de ce secteur, longtemps tributaire de l’industrie ferroviaire.
À partir des années 1920, Montréal a vécu à l’heure du jazz. La Petite-Bourgogne, alors surnommée le « Harlem du Nord », lui a donné des salles et des musiciens de renommée internationale.
La femme d’affaires Mary Griffin a laissé son nom au secteur qu’elle a elle-même acheté, au tout début du XIXe siècle.
Le quartier Émard, ancienne Ville-Émard, et le boulevard Monk portent le nom de deux hommes d’affaires qui rêvaient d’une petite ville de banlieue au sud-ouest de Montréal.
Construit en 1904, l’hôtel de ville de Sainte-Cunégonde abrite la première bibliothèque publique de langue française au Canada.
Le parc Saint-Paul, tout comme la fontaine qui l’embellit, rappelle l’ambition de certains citoyens de Côte-Saint-Paul, mais aussi leur générosité envers leur quartier.
Au début du XXe siècle, la Canadian Tube & Steel Company, établie à Ville-Émard, contribue à l’essor industriel et résidentiel du quartier.
Ces deux imposantes églises, érigées l’une à côté de l’autre dans la rue du Centre, témoignent de la présence des communautés irlandaise et canadienne-française dans Pointe-Saint-Charles.
La maison Keegan aurait été construite dans les premières décennies du XIXe siècle, alors que le quartier Griffintown était en plein essor.