Entre septembre 1986 et janvier 1987, 2000 immigrants turcs arrivent à Montréal, les lois canadiennes n’imposant alors aucun visa pour les Turcs. Immédiatement, ils demandent le statut de réfugié.
Dans les années 1930, quelques Italo-Montréalais portent la chemise noire. Peu significatif pour le commun des citadins, le port de cet habit révèle pour les Italiens un appui au régime fasciste.
L’école Platon et l’école Socrate, créées pour promouvoir la langue, la religion et la culture grecques, témoignent aussi des divisions qui existent au début du XXe siècle au sein de la communauté.
Le Hall Mazzini, le commerce de la famille Di Lallo ou encore l’église Saint-Jean-Bosco révèlent l’importance de la communauté italienne installée dans Ville-Émard dès le début de son développement.
Le boulevard Saint-Laurent abrite la salle de spectacle montréalaise, la Sala Rossa. Alors que ses murs résonnent au rythme de la musique, les échos de son histoire restent à découvrir.
La conquête de l’espace fut un des thèmes favoris des visiteurs d’Expo 67. Et, malgré la volonté des organisateurs, la rivalité entre les États-Unis et l’URSS occupa le cœur des présentations.
Au XXe siècle, trois partis politiques organisent la communauté sino-montréalaise. Ils maintiennent aussi un lien avec la mère patrie et favorisent la solidarité entre les Chinois de Montréal.
La Grande Dépression amène Bethune à repenser le rôle de l’État dans le système de santé. Puis un voyage en URSS lui confirme que d’autres modèles sociopolitiques sont possibles.
La prison Au-Pied-du-Courant a de nombreuses fois changé d’affectation. Cependant, porteuse d’histoire, elle demeure le témoin de la répression des rébellions de 1837 et 1838.
Dès la fin du XVIIIe siècle, un secteur du Vieux-Montréal est consacré à l’administration civile et à la justice. Encore de nos jours, juristes et fonctionnaires municipaux s’y activent.