En 1866, un projet de l’évêque de Montréal menace l’intégrité des églises irlandaises catholiques. Le père Patrick Dowd, curé de l’église Saint-Patrick, compte parmi ses plus farouches opposants.
En mars, Montréal prend des airs irlandais et se couvre de vert pour le défilé de la Saint-Patrick. Des centaines de milliers de Montréalais s’assemblent pour dire : « Kiss Me, I’m Irish! »
Des bateaux pleins à craquer, de longues quarantaines et des milliers de morts : l’arrivée massive des Irlandais à Montréal en 1847 met dans l’ombre une immigration débutée dès le XVIIe siècle.
Qu’ils soient parmi les fondateurs de la ville ou arrivés au XXIe siècle, les immigrants de l’Ouest et du Sud de l’Europe colorent Montréal de leur présence séculaire.
Ces deux imposantes églises, érigées l’une à côté de l’autre dans la rue du Centre, témoignent de la présence des communautés irlandaise et canadienne-française dans Pointe-Saint-Charles.
Parmi les nombreuses familles peuplant le Mile End au début du XXe siècle, celle des sœurs McNulty détonne. C’est en effet Annie, une célibataire de 26 ans, qui dirige la maisonnée.
Au coin des rues Basin et de la Montagne se trouve un parc où gisent des vestiges de pierre. Ce sont les traces d’un lieu emblématique pour les Irlando-Catholiques de Montréal, l’église Sainte-Anne.
Bien plus qu’un tavernier haut en couleur, Charles McKiernan fut une figure des luttes sociales à Montréal. Poète et philanthrope, il a notamment soutenu les grévistes du canal de Lachine en 1877.
Élu en 1846, John Easton Mills ne s’illustra guère durant sa courte carrière de maire de Montréal, jusqu’au jour où il perdit la vie dans des circonstances héroïques.
Jusqu’en 1964, pendant tout l’hiver, les navires ne pouvaient plus rejoindre Montréal, emprisonnée dans la glace. L’arrivée du premier bateau de l’année amorçait alors un véritable retour à la vie.