Ce crochet mural est tout ce qui reste d’un immeuble qui était situé sur le boulevard Dorchester Ouest et qui a été démoli vers la fin de 1968, dans le cadre de l’élargissement du boulevard.
L’Hôpital chinois est un des emblèmes de la communauté sinophone de Montréal. Une statue de Confucius veille sur cette institution unique en son genre, inaugurée en 1918.
À la fin du XIXe siècle, Jos Song Long et sa buanderie intriguent les Montréalais : il est le premier immigrant d’origine chinoise à établir un commerce dans la ville.
Nommé deuxième évêque de Montréal en 1840, Ignace Bourget nourrit l’espoir de raviver la ferveur religieuse des fidèles de son diocèse.
Avec un bilan de 37 victimes et des dizaines de blessés, l’incendie criminel qui a ravagé le bar le Blue Bird, une institution en 1972, est l’une des pires tragédies survenues à Montréal.
À deux reprises, à 157 ans d’intervalle, le site Dawson, situé au centre-ville de Montréal, a révélé des vestiges du seul village des Iroquoiens du Saint-Laurent retrouvé sur l’île.
Criminalisés et réprimés dès la colonisation, les rapports homosexuels sont cantonnés à l’espace privé. Vers 1900, divers lieux de drague homosexuelle, parfois très fréquentés, émergent à Montréal.
En 1945, les Chinois de Montréal organisent un grand défilé célébrant la fin de la guerre. Toute la population de la ville est conviée à des festivités pittoresques et d’envergure.
Après son apogée des années 1940 et 1950, le Montréal festif a progressivement décliné, pour diverses raisons. L’esprit du divertissement est cependant toujours fortement ancré dans la ville.
Au courant des années 1950, le style « pop-polynésien » gagne Montréal. Dans un décor inspiré du Pacifique, le restaurant Kon Tiki offre l’illusion de l’exotisme à ses clients.