Quartier industriel vibrant à la fin du XIXe siècle, la Petite-Bourgogne a hébergé plusieurs communautés culturelles au cours de son histoire.
Le Red Light est en transformation dans les années d’après-guerre. Malgré sa réputation sulfureuse, le quartier reste résidentiel et une partie de sa population ne profite pas des activités illégales.
La construction d’une imposante église dans la rue Saint-Jacques, en 1869, amorce le développement d’une place animée au cœur de Saint-Henri.
Au courant du XXe siècle, l’église Notre-Dame-du-Perpétuel Secours devient le centre de la vie sociale de Ville-Émard, accueillant en ses murs de nombreux événements et activités.
Au cours des années 1960 et 1970, les familles portugaises sont nombreuses à élire domicile sur le Plateau Mont-Royal. Encore 13 % des Montréalais d’origine portugaise y vivent en 2011.
Proposant des aliments aux accents latino-américains, l’épicerie Los Andes, rebaptisée Sabor Latino, se trouve au cœur d’un secteur de Montréal surnommé la Petite Amérique latine.
Au XXe siècle, un inexorable déclin marque Griffintown : la population quitte les taudis tandis que l’industrie s’essouffle. Pendant les années 1990 s’amorce pourtant un spectaculaire retour à la vie.
Domaine agricole sous le Régime français, Griffintown devient un des pivots de l’industrialisation montréalaise au XIXe siècle. C’est seulement une des étonnantes transformations qu’il a connues.
L’ouverture de la tannerie Moseley, première usine de Saint-Henri, illustre la transition des anciennes tanneries artisanales du quartier vers l’ère industrielle.
Construit en 1904, l’hôtel de ville de Sainte-Cunégonde abrite la première bibliothèque publique de langue française au Canada.