« L’âme éternelle de la vieille Chine danse, la nuit, dans la ville chinoise de Montréal. » La Revue Moderne évoque ainsi, en 1937, un espace exotique toujours bien connu des Montréalais.
Ouverte en 1862 dans la rue Richmond, l’église Saint-Joseph reste l’un des derniers témoins du passé de ce secteur, complètement réaménagé dans les années 1960.
Répondant à un besoin criant de logements, le gouvernement canadien favorise, dès 1941, la construction de petites maisons préfabriquées, qui vont transformer certains quartiers du Sud-Ouest.
Officiellement installée en 1922 dans la rue de La Gauchetière, la Mission catholique chinoise accueille en 1957 le père Thomas Tou, premier prêtre chinois à Montréal.
Une grande fête de quartier est lancée en 1958 à Côte-Saint-Paul : on vient d’annoncer la construction d’un nouveau centre de loisirs, qui animera ce quartier du Sud-Ouest de Montréal.
Quartier industriel vibrant à la fin du XIXe siècle, la Petite-Bourgogne a hébergé plusieurs communautés culturelles au cours de son histoire.
La construction d’une imposante église dans la rue Saint-Jacques, en 1869, amorce le développement d’une place animée au cœur de Saint-Henri.
Au courant du XXe siècle, l’église Notre-Dame-du-Perpétuel Secours devient le centre de la vie sociale de Ville-Émard, accueillant en ses murs de nombreux événements et activités.
L’ouverture de la tannerie Moseley, première usine de Saint-Henri, illustre la transition des anciennes tanneries artisanales du quartier vers l’ère industrielle.
Construit en 1904, l’hôtel de ville de Sainte-Cunégonde abrite la première bibliothèque publique de langue française au Canada.