John William Dawson debout, revêtu d’une toge de cérémonie et tenant un mortier à la main.
Crédit : Sir William Dawson, Montréal, QC, 1884. Wm. Notman & Son
Copyright : © Musée McCord
Source : Musée McCord, II-75594
L’instigateur d’un nouvel essor
Géologue, paléontologue, administrateur scolaire, John William Dawson se voit confier la direction de l’Université McGill en 1855. Cependant, lorsqu’il arrive sur le campus du flanc sud du mont Royal, il déchante :
« J’ai vu [le collège] pour la première fois en octobre 1855. Physiquement, il était constitué de deux ensembles de bâtiments partiellement en ruines, se dressant au milieu d’amoncellement de terre et de déchets, envahis par des mauvaises herbes et des buissons. Du bétail y paissait librement, le terrain étant non clôturé. » [Traduction libre]
Il allait devoir se retrousser les manches pour redonner du prestige à l’institution. Dawson développe avec succès le programme de cours de l’université. Il entreprend également de restaurer les bâtiments. Il fait planter plusieurs arbres pour rehausser l’aménagement paysager.
En 1882, le Musée Redpath – toujours en fonction aujourd’hui – ouvre ses portes sur le campus. On y expose les collections d’histoire naturelle de Dawson. Celles-ci fournissent un cadre inspirant, avec la montagne elle-même, pour les cours de géologie et de sciences naturelles qu’il met sur pied.
Pour réaliser ses projets, le recteur sollicite l’élite financière de la ville. Les hommes d’affaires William Molson et Peter Redpath répondront à l’appel, imités par plusieurs autres notables par la suite. Leurs dons importants assureront en grande partie la croissance de l’université.
Traces actuelles :
- Pavillon des Arts, Université McGill, 1843
- Musée Redpath, Université McGill, 1880-1882
Source de la citation originale : « I first saw [the college] in October 1855. Materially, it was represented by two blocks of unfurnished and partly ruinous buildings, standing amidst a wilderness of excavators’ and masons’ rubbish, overgrown with weeds and bushes. The grounds were unfenced and pastured at will by herds of cattle... », parue dans DAWSON, Rankine éd. Fifty Years of Work in Canada, from J. W. Dawson’s Manuscript. Londres, 1901, citée dans le livre d’Ellen JAMES, John Ostell : architecte, arpenteur = architect, surveyor. Montréal, Musée McCord, c1985.