Portrait de James McGill, portant une veste noire et une perruque blanche.
Crédit : Portrait de James McGill. Louis Dulongpré, huile sur toile, 1800-1810
Copyright : © Musée McCord
Source : Musée McCord, M970X.106
Un visionnaire et son testament historique
James McGill fait partie de l’élite financière de Montréal qui achète de grands domaines ruraux sur le mont Royal au tournant du 18e siècle. Il y fait ériger sa résidence secondaire, Burnside. L’homme d’affaires et philanthrope, originaire d’Écosse, participe activement au développement de la ville. Convaincu de l’importance de l’éducation, McGill en fait l’une des dispositions marquantes de son testament :
« Je donne et lègue toute la parcelle de terrain communément appelée Burnside [...] contenant environ quarante-six acres... à la Royal Institution for the Advancement of Learning [...] à condition que ladite [Institution], dans l’espace de dix ans à compter de la date de ma mort, érige et établisse… sur ladite parcelle de terrain ci-haut mentionné, une université ou un collège pour l’éducation et l’avancement de l’apprentissage dans cette province. » [Traduction libre]
Le mécène visionnaire lègue également 10 000 £ pour ce projet.
L’université qui porte son nom reçoit sa charte royale en 1821, huit ans après son décès. Elle est inaugurée à Burnside en 1829. L’administration retient les services de l’architecte John Ostell pour concevoir un premier bâtiment original, le pavillon de la Faculté des arts, ouvert en 1843. L’édifice néoclassique accueille toujours les étudiants de l’université.
Trace actuelle :
- Pavillon des arts, Université McGill, 1843
Source de la citation originale : « I give and devise all that tract or parcel of land commonly called Burnside […] containing about forty six acres… to the Royal Institution for the Advancement of Learning, […] upon condition that the said [Institution] do and shall, within the space of ten years, to be accounted from the time of my decease, erect and establish… upon the said las mentioned tract or parcel of land, an University or College, for the purposes of education and the advancement of learning in this Province. » Parue dans le testament de James McGill, cité dans le livre de Stanley Brice FROST, James McGill of Montreal. Montreal [etc.], McGill-Queen’s University Press, cop. 1995.