Portrait en buste de John Ostell.
Crédit : Portrait de John Ostell
Copyright : © Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Source : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, tiré de Olivier Maurault, Saint-Jacques de Montréal; l’Église... la paroisse. 1923, p. 40
L’un des premiers architectes de grand renom
Arrivé d’Angleterre vers 1834, John Ostell se taille rapidement une renommée enviable dans une ville en plein essor, où les architectes qualifiés sont rares. Dès 1837, il reçoit le mandat de concevoir le pavillon de la Faculté des arts de l’Université McGill. Ce premier bâtiment construit sur le campus – en pleine campagne, à l’époque – ouvre ses portes aux étudiants en 1843.
Polyvalent, Ostell pratique également le métier d’arpenteur pour la Ville puis pour la province. À titre d’architecte, il dresse les plans de résidences privées, mais exerce aussi sa profession auprès d’institutions publiques ou religieuses. L’évêque de Montréal, Ignace Bourget, en fait l’architecte du diocèse. Les Sulpiciens le réclament pour le Grand Séminaire de Montréal, qu’ils souhaitent déménager du Vieux-Montréal à leur domaine sur la montagne. Ostell travaillera également avec son neveu et associé, Henri-Maurice Perrault, à tracer les plans du cimetière Notre-Dame-des-Neiges. Il concevra principalement le logement du gardien et la chapelle ainsi que le premier charnier de ce lieu de sépulture. John Ostell laisse ainsi sa marque sur les premières institutions implantées à flanc de montagne au 19e siècle.
Traces actuelles :
- Faculté des arts, Université McGill, 1843
- Grand Séminaire de Montréal, 1854
- Logement du gardien et chapelle, charnier, cimetière Notre-Dame-des-Neiges, 1856-1857