Créée en 1872, la filature de Victor Hudon restera toujours pour les gens de Hochelaga « la Hudon », malgré plusieurs fusions. Il est vrai qu’elle a marqué l’histoire industrielle du quartier.
Sur l’île Bizard, où se trouvaient les meilleures terres agricoles de la région montréalaise, la production laitière allait de soi. En 1851, les fermes y produisaient 13 020 livres de beurre!
De 1897 à 1985, la clientèle du Maples a pu profiter du lac Saint-Louis, mais aussi des équipements de l’hôtel : une plage, un quai, un terrain de tennis, le premier mini-golf du Canada…
En 1846, Augustin Cantin installe les plus vastes ateliers de construction navale de Montréal aux abords du canal de Lachine.
La maison Keegan aurait été construite dans les premières décennies du XIXe siècle, alors que le quartier Griffintown était en plein essor.
Située dans Griffintown, la tour Wellington est, au milieu du XXe siècle, l’une des plus importantes tours d’aiguillage en Amérique du Nord.
Au XXe siècle, un inexorable déclin marque Griffintown : la population quitte les taudis tandis que l’industrie s’essouffle. Pendant les années 1990 s’amorce pourtant un spectaculaire retour à la vie.
Domaine agricole sous le Régime français, Griffintown devient un des pivots de l’industrialisation montréalaise au XIXe siècle. C’est seulement une des étonnantes transformations qu’il a connues.
Le Village-aux-Oies (Goose Village), aussi appelé Victoriatown, forme une petite enclave résidentielle au cœur d’une zone ferroviaire et industrielle. En 1964, tout est rasé.
Depuis 1833, les armoiries de Montréal affichent le trèfle en reconnaissance de la présence irlandaise. Ce dossier, au travers de nombreux articles, explore cette immigration déterminante.