Dans les années 1930, 1940 et 1950, le quartier ouvrier Red Light est reconnu pour sa vie nocturne mouvementée. Des activités illicites, comme la prostitution et le crime organisé, s’y déroulent.
Goose Village est l’un des plus vieux quartiers ouvriers de Montréal. Au 19e siècle, il regroupe les personnes qui travaillent à la construction du pont Victoria. En 1964, le secteur disparaît pour faire place à une partie du site d’Expo 67.
Longtemps, ce quartier est habité par une population canadienne-française qui travaille dans les manufactures de Montréal. De 1960 à 1963, des centaines de familles vivant dans ce secteur ouvrier doivent déménager.
Parcourant la rue McGill, peu de passants savent qu’ils suivent le tracé de fortifications du XVIIIe siècle, dont la démolition est due à un vaste chambardement planifié par trois commissaires.
Petit chemin de campagne au milieu du XVIIIe siècle, la rue Sainte-Catherine devient une artère commerciale majeure à partir de 1890. Dès lors, elle entre dans le cœur des Montréalais.
En juin 1721, 171 maisons ainsi que le plus grand hôpital de Montréal, petite ville coloniale de 2000 personnes, sont réduits en cendres. Ce drame conduira à de grandes améliorations urbaines.
Tous les efforts des pompiers volontaires montréalais pour stopper l’incendie de juillet 1852 sont vains. En effet, un malheureux hasard permet au feu de se propager et de détruire 1200 maisons.
Contacter les pompiers rapidement n’était pas chose facile avant l’invention du téléphone. L’apparition de la boîte d’alarme à Montréal, en 1863, constitue une véritable révolution.
En 1904, à l’ouverture des usines Angus dans le futur Rosemont, 3000 ouvriers entrent au travail. Leur logement intéresse les investisseurs, notamment le promoteur immobilier Ucal-Henri Dandurand.
Pendant la première moitié du XXe siècle, le Quartier latin a constitué l’un des principaux foyers intellectuels de l’Amérique française. Il a renoué avec ce dynamisme culturel dans les années 1970.