Défi immense, le chemin de fer reliant Montréal à Vancouver est avant tout le moyen de joindre la Colombie-Britannique à la Confédération, d’affirmer la présence canadienne dans l’Ouest et d’ouvrir la voie à la colonisation.
Fondée à Montréal en 1858, la Macdonald Tobacco prospère rapidement en transformant et en commercialisant du tabac. Dans les années 1880, elle emploie 1000 personnes, dont de nombreux enfants.
En 1851, le canal de Lachine, premier maillon d’une chaîne de canaux reliant l’océan Atlantique et les Grand Lacs, fait de Montréal la principale porte d’entrée vers l’intérieur du continent.
Quartier industriel vibrant à la fin du XIXe siècle, la Petite-Bourgogne a hébergé plusieurs communautés culturelles au cours de son histoire.
À partir des années 1870, le village d’Hochelaga s’industrialise rapidement et le manque de logements est criant. La filature Hudon construit donc des habitations, principalement pour sa main-d’œuvre.
Créée en 1872, la filature de Victor Hudon restera toujours pour les gens de Hochelaga « la Hudon », malgré plusieurs fusions. Il est vrai qu’elle a marqué l’histoire industrielle du quartier.
Au XXe siècle, un inexorable déclin marque Griffintown : la population quitte les taudis tandis que l’industrie s’essouffle. Pendant les années 1990 s’amorce pourtant un spectaculaire retour à la vie.
Domaine agricole sous le Régime français, Griffintown devient un des pivots de l’industrialisation montréalaise au XIXe siècle. C’est seulement une des étonnantes transformations qu’il a connues.
Au début des années 1930, le nouveau gazomètre de la rue du Havre alimente Montréal en gaz artificiel. Il restera en opération jusqu’à la transition au gaz naturel, un quart de siècle plus tard.
Les berges de l’île de Montréal ont été grandement transformées par le développement portuaire et l’urbanisation. Des pressions citoyennes ont toutefois permis d’en revitaliser certaines portions.