Liée à l’entreprise Wing, à deux édifices patrimoniaux et à la communauté du Quartier chinois, la collection Wings révèle une histoire socioéconomique de Montréal. Mais son avenir est incertain.
Les premiers Açoriens ont immigré à Montréal dans les années 1950. Ils évoquent leur premier travail, les difficultés familiales ou administratives, mais aussi la naissance d’une communauté.
De 1946 à 2000, le restaurant Ho Ho a été un lieu renommé pour les immigrants chinois, qui pouvaient y célébrer leur culture et y tisser des liens avec les membres de la communauté.
Fondé en 1948, Aliments Wong Wing est le plus grand fabricant de mets chinois en Amérique du Nord. Sa prospère histoire a toutefois été durement marquée par les expropriations des années 1970.
Au XIXe siècle, aucun canal ou chemin de fer nord-américain ne se bâtit sans manœuvres irlandais. Pourtant, en 1843, 1300 ouvriers irlandais lancent une des premières grèves de l’histoire du Canada.
L’immigration portugaise au Québec est directement liée à la question du travail. Ainsi, dans les années 1950, de nombreux Portugais répondent à un programme fédéral de recrutement de travailleurs.
Quelques milliers de personnes venues de la Syrie « historique » sont entrées au Canada avant 1940. Grâce notamment au travail, ces immigrants ont créé des liens sociaux au-delà de leur communauté.
En 1953, le premier contingent d’immigrants portugais arrive au Canada. Ils sont suivis par d’autres, venant du continent, des Açores et de Madère. Plusieurs deviennent Montréalais.
Manuelita Del Vayo serait la première personne colombienne établie à Montréal. Depuis les années 1930, de nombreux compatriotes l’y ont suivie.
Souvent oubliées des récits d’immigration et d’intégration, les femmes grecques contribuent depuis leur arrivée à Montréal au développement de leur communauté et de leur famille.