Entre 1887 et 1911, le centre-ville de Côte-Saint-Paul se dote de plusieurs bâtiments remarquables. Dessinés par des architectes de renom, ils sont le signe de l’expansion de ce secteur de Montréal.
Dès sa construction en 1928, le cinéma Empress Theatre se distingue par son style inspiré de l’Égypte ancienne. Malgré les outrages du temps et son abandon, il se démarque toujours.
Inaugurée en 1923, l’École des beaux-arts de Montréal offre une formation publique et professionnelle dans le domaine des arts. Elle comble ainsi un criant besoin, économique comme politique.
Dans les années 1980, le gigantesque projet de coopératives du quartier montréalais Milton Parc est tout aussi emblématique que la lutte citoyenne qui en a été le prélude.
Le quartier montréalais Milton Parc a été le lieu d’une lutte emblématique entre citoyens et promoteurs immobiliers. Ce long conflit s’est déclaré à la fin des années 1960.
La fin du XIXe siècle voit l’entrée des Montréalaises à l’université. Plusieurs étapes ont mené à ce succès soutenu par la grande bourgeoisie, notamment les Molson et particulièrement Anne Molson.
En transition, le Vieux-Montréal des années 1970 attire jeunes et anticonformistes. Sur la place Jacques-Cartier, la salle de spectacle de l’hôtel Nelson est l’un de ses lieux emblématiques.
Au début des années 1930, le nouveau gazomètre de la rue du Havre alimente Montréal en gaz artificiel. Il restera en opération jusqu’à la transition au gaz naturel, un quart de siècle plus tard.
On s’extasie devant les vitrines montréalaises depuis longtemps. La volonté des commerçants de se distinguer et des ouvertures en façade toujours plus grandes ont conduit à un foisonnement décoratif.
L’hippodrome de la ville de Mont-Royal a longtemps attiré une foule de Montréalais enthousiastes. Le 15 juillet 1939, le photographe Conrad Poirier y a capté de précieuses images de ce monde disparu.