Jusqu’en 1964, pendant tout l’hiver, les navires ne pouvaient plus rejoindre Montréal, emprisonnée dans la glace. L’arrivée du premier bateau de l’année amorçait alors un véritable retour à la vie.
Dans les années 1950-1960, le défilé de Noël du magasin Eaton rassemble à Montréal 11 000 enfants figurants et entre dans les foyers grâce à la télévision. Depuis, les traditions ont changé.
À la fin du XIXe siècle, le fleuve gelé en hiver sur toute sa largeur force au chômage les débardeurs du port de Montréal. Cependant, des hommes s’activent au milieu de cette « banquise » d’eau douce.
À partir des années 1880, de nombreux clubs sportifs et les premiers Carnavals d’hiver offrent de nouveaux divertissements à l’élite bourgeoise montréalaise. Mais ces plaisirs lui sont réservés.
Depuis la fin du XIXe siècle, une digue brise-glace retient les inondations printanières et protège le Vieux-Montréal. Fortement réaménagée pour l’Expo 67, elle est alors baptisée Cité du Havre.
Alexander Cowper Hutchison conçoit, dès 1883, les palais de glace des Carnavals d’hiver de Montréal. À titre de concepteur de bâtiments de glace, la réputation de cet autodidacte sera internationale.
Les festivités de Noël des Latino-Américains de Montréal s’inspirent à la fois des traditions des divers pays d’origine et du pays d’accueil. Spiritualité, partage et gaité sont au rendez-vous.
Innover tout en préservant l’esprit traditionnel du temps des Fêtes, voilà le défi qui se pose aux détaillants montréalais tout au long du XXe siècle.
Policier montréalais, Charles-André Latulippe témoigne ici de son expérience au sein de l’originale escouade à ski du mont Royal, une unité qui a aujourd’hui disparu.
Monsieur Birch était un skieur convaincu et convaincant. À la fin du XIXe, cet immigrant norvégien a effectué le trajet Montréal-Québec sur deux lames de bois, et a ainsi popularisé le ski.