Le Montréal des années 1950 bouillonne de vie culturelle et se colore des milliers d’immigrants arrivés à la suite du conflit mondial. Parmi eux, une femme est décidée à faire danser la métropole.
Fraichement arrivé de Belgique, Auguste-Joseph de Bray lance, en 1910, le premier programme universitaire canadien en sciences commerciales. L’École des hautes études commerciales de Montréal est née.
Au début du XXe siècle, les Sœurs Missionnaires de l’Immaculée-Conception tissent des liens avec la Chine. Certaines y résident dès 1909, d’autres se consacrent à la communauté chinoise de Montréal.
En 1866, un projet de l’évêque de Montréal menace l’intégrité des églises irlandaises catholiques. Le père Patrick Dowd, curé de l’église Saint-Patrick, compte parmi ses plus farouches opposants.
Découverte sur un terrain de balle-molle en 1929, Hilda Strike devient vite une sprinteuse redoutable. Elle perd la médaille d’or de justesse à la course de 100 mètres aux Jeux olympiques de 1932.
Athlète de haut niveau, Myrtle Cook passe de la compétition au journalisme en prenant la plume dans un journal montréalais. Sa chronique, publiée dès 1929, porte sur les femmes et le sport.
Disparu trop tôt, Robert Gravel, comédien hors du commun, a contribué à l’évolution de la pratique théâtrale au Québec et a cocréé la Ligue Nationale d’Improvisation.
Fondé en 1975, le groupe militant le Monde à Bicyclette revendique les droits des cyclistes en milieu urbain. Il se fait connaître par ses tactiques peu orthodoxes non dénuées d’humour.
Figure montréalaise de l’engagement civique et social, Madeleine Parent a consacré sa vie au militantisme syndical et à la lutte pour les droits des femmes.
De 1884 à 1894, Jules Helbronner signe plus de 323 éditoriaux consacrés à la classe ouvrière. Il dénonce les mauvaises conditions de vie et de travail ainsi que la forte dépendance envers le patronat.