Une voix de crooner, un modèle de vigueur et d’élégance sur scène, ainsi se souvient-on de Joe Trouillot, ce grand homme de spectacle qui a fait danser les foules de Port-au-Prince à Montréal.
Venu en Chine pour soigner ses camarades communistes, le docteur Norman Bethune meurt moins de deux ans après son arrivée. Les Chinois le pleurent, et Mao rédige un texte élogieux à sa mémoire.
La Grande Dépression amène Bethune à repenser le rôle de l’État dans le système de santé. Puis un voyage en URSS lui confirme que d’autres modèles sociopolitiques sont possibles.
Atteint de tuberculose, Bethune profite d’un séjour en sanatorium pour parfaire ses connaissances de la maladie. Il s’établit à Montréal, une fois guéri, pour combattre ce fléau.
À Montréal, Bethune reçoit chez lui les figures pionnières de l’art moderne au Canada. S’adonnant lui-même à la poésie et à la peinture, il expose au Salon du printemps de 1935.
Le célèbre médecin canadien a été marié deux fois à la même femme! Après l’échec de cette relation avec une belle Écossaise, il tombe amoureux d’une artiste montréalaise dont le cœur est déjà pris.
Né dans un village ontarien, Bethune est élevé par une famille religieuse qui l’influence grandement. La Première Guerre interrompt ses études, mais ne le dissuade pas de devenir chirurgien.
Cléophée Têtu se distingue parmi les religieuses ayant œuvré pour la santé ou l’éducation, car elle a mis sur pied l’Asile Saint-Jean-de-Dieu, qui est devenu une institution montréalaise.
Éminent chirurgien connu pour son rôle primordial dans la diffusion de l’antisepsie au Canada, sir Thomas George Roddick fut également un égyptophile averti. Il a fait un généreux don à Montréal.
Nombreux à transiter par Montréal au XIXe siècle, les Scandinaves s’y installent aussi peu à peu. Leur présence s’affirme à travers la création d’associations au XXe siècle.