De 1904 à 1929, le dernier étage d’un bâtiment de la rue Notre-Dame devient le point de ralliement d’une foule de peintres, musiciens, écrivains et intellectuels avides d’un renouveau culturel.
Né dans un village ontarien, Bethune est élevé par une famille religieuse qui l’influence grandement. La Première Guerre interrompt ses études, mais ne le dissuade pas de devenir chirurgien.
Le célèbre médecin canadien a été marié deux fois à la même femme! Après l’échec de cette relation avec une belle Écossaise, il tombe amoureux d’une artiste montréalaise dont le cœur est déjà pris.
À Montréal, Bethune reçoit chez lui les figures pionnières de l’art moderne au Canada. S’adonnant lui-même à la poésie et à la peinture, il expose au Salon du printemps de 1935.
Atteint de tuberculose, Bethune profite d’un séjour en sanatorium pour parfaire ses connaissances de la maladie. Il s’établit à Montréal, une fois guéri, pour combattre ce fléau.
La Grande Dépression amène Bethune à repenser le rôle de l’État dans le système de santé. Puis un voyage en URSS lui confirme que d’autres modèles sociopolitiques sont possibles.
Venu en Chine pour soigner ses camarades communistes, le docteur Norman Bethune meurt moins de deux ans après son arrivée. Les Chinois le pleurent, et Mao rédige un texte élogieux à sa mémoire.
L’histoire orale occupe une place de choix au Centre d’histoire de Montréal, où la vie des Montréalais, telle que racontée par eux-mêmes, devient objet de collection et d’exposition.
Se regrouper pour faire à manger offre de nombreux avantages. Les cuisines collectives permettent à leurs membres de cuisiner ensemble dans le plaisir, tout en faisant des économies.
Pour conserver et partager les souvenirs des Montréalais, le Centre d’histoire de Montréal organise des collectes de mémoire. Ainsi, l’histoire de chacun enrichit et complète l’histoire officielle.