Quartier industriel vibrant à la fin du XIXe siècle, la Petite-Bourgogne a hébergé plusieurs communautés culturelles au cours de son histoire.
Ouverte en 1862 dans la rue Richmond, l’église Saint-Joseph reste l’un des derniers témoins du passé de ce secteur, complètement réaménagé dans les années 1960.
Dans la rue Dominion de la Petite-Bourgogne, on aperçoit une imposante tour à balles, vestige de l’ancien complexe industriel de la Steel Company of Canada, connue sous le nom de Stelco.
Officiellement installée en 1922 dans la rue de La Gauchetière, la Mission catholique chinoise accueille en 1957 le père Thomas Tou, premier prêtre chinois à Montréal.
L’Hôpital chinois est un des emblèmes de la communauté sinophone de Montréal. Une statue de Confucius veille sur cette institution unique en son genre, inaugurée en 1918.
« L’âme éternelle de la vieille Chine danse, la nuit, dans la ville chinoise de Montréal. » La Revue Moderne évoque ainsi, en 1937, un espace exotique toujours bien connu des Montréalais.
Dans les années 1970, les leaders de la communauté chinoise de Montréal s’organisent pour préserver une large part du Quartier chinois menacée de démolition.
Gabriel Lenoir dit Rolland (1688-1751) est le premier marchand-tanneur de Montréal qui soit né en Nouvelle-France.
Les Tanneries, village des Tanneries, Tanneries-des-Rolland, Saint-Henri-des-Tanneries… Pendant près de 200 ans, l’actuel Saint-Henri a porté un nom lié au travail du cuir qui y avait cours.