Créée dans les années 1980, dans un quartier alors peu multiethnique, l’épicerie-restaurant Méli-Mélo a contribué à changer l’image de la communauté haïtienne aux yeux de nombreux Montréalais.
Quartier industriel vibrant à la fin du XIXe siècle, la Petite-Bourgogne a hébergé plusieurs communautés culturelles au cours de son histoire.
À partir des années 1920, Montréal a vécu à l’heure du jazz. La Petite-Bourgogne, alors surnommée le « Harlem du Nord », lui a donné des salles et des musiciens de renommée internationale.
Lieu essentiel pour la communauté noire de la Petite-Bourgogne et de Montréal, l’Union United Church est associée à deux figures marquantes, Anne Greenup et le révérend Charles Este.
La présence affirmée de Haïtiens dans le paysage montréalais, culturel ou politique, est le signe d’une communauté nombreuse et dynamique, implantée dans la métropole depuis plusieurs décennies.
Dans l’administration municipale, Claudie Mompoint a contribué avec ardeur à la création de structures favorisant notamment les relations interculturelles, l’intégration et la solidarité.
Natif d’Haïti, Georges Bonhomme œuvre pour la Ville de Montréal dès les années 1960. Il y mène une brillante carrière et laisse sa marque en matière de logement et d’urbanisme.
Pourvu d’un talent exceptionnel pour le piano, Oscar Peterson devient une légende du jazz à Montréal et poursuit une brillante carrière internationale. Serait-il le plus grand des pianistes de jazz?
Au début du XXe siècle, l’Afrique est peu connue des Montréalais. C’est à travers les lunettes des missionnaires qu’ils en font la découverte.
Dès l’âge de neuf ans, Oliver Jones se produit en spectacle et goûte à la vie nocturne montréalaise. Ce prodige musical s’est ensuite fait un nom sur la scène jazz locale et internationale.