Longtemps, ce quartier est habité par une population canadienne-française qui travaille dans les manufactures de Montréal. De 1960 à 1963, des centaines de familles vivant dans ce secteur ouvrier doivent déménager.
Le Faubourg à m’lasse, appellation familière et non officielle, est un quartier populaire canadien-français composé de maisons à deux ou trois étages et de services de proximité.
Au XXe siècle, un inexorable déclin marque Griffintown : la population quitte les taudis tandis que l’industrie s’essouffle. Pendant les années 1990 s’amorce pourtant un spectaculaire retour à la vie.
Domaine agricole sous le Régime français, Griffintown devient un des pivots de l’industrialisation montréalaise au XIXe siècle. C’est seulement une des étonnantes transformations qu’il a connues.
Engagés dans la défense des droits des locataires montréalais, des comités logement se forment au début des années 1970 pour préserver le droit à un logis.
Depuis plusieurs décennies, le mouvement communautaire joue un rôle décisif pour l’avancement des droits de la personne et pour la justice sociale à Montréal.
Le Village-aux-Oies (Goose Village), aussi appelé Victoriatown, forme une petite enclave résidentielle au cœur d’une zone ferroviaire et industrielle. En 1964, tout est rasé.
Au tournant des XIXe et XXe siècles, Herbert B. Ames fait partie des quelques industriels qui luttent pour améliorer les conditions de vie de la classe ouvrière et amender ainsi toute la société.
La maison Déloche, érigée en plein cœur de l’ancien village Saint-Augustin, figure parmi les plus anciennes résidences du secteur qu’on appelle aujourd’hui « Saint-Henri ».
En 1908, la Mount Royal Spinning Wool Company fait construire l’une des premières usines de Côte-Saint-Paul. Elle sera l’un des moteurs du développement du quartier.