L’ouverture de la tannerie Moseley, première usine de Saint-Henri, illustre la transition des anciennes tanneries artisanales du quartier vers l’ère industrielle.
Au début du XXe siècle, la Canadian Tube & Steel Company, établie à Ville-Émard, contribue à l’essor industriel et résidentiel du quartier.
Tanneries et carrières ont fortement marqué l’histoire du Mile End, car elles ont conduit à l’édification d’un premier village, puis à la création de la municipalité de la Côte-Saint-Louis.
Espace vert et festif, le nouveau parc du Pied-du-Courant émerge d’un passé marqué par l’industrialisation. Il y a plus de 135 ans, il avait déjà pour vocation d’aérer les Montréalais.
En 1908, la Mount Royal Spinning Wool Company fait construire l’une des premières usines de Côte-Saint-Paul. Elle sera l’un des moteurs du développement du quartier.
Le Faubourg à m’lasse, appellation familière et non officielle, est un quartier populaire canadien-français composé de maisons à deux ou trois étages et de services de proximité.
Le Village-aux-Oies (Goose Village), aussi appelé Victoriatown, forme une petite enclave résidentielle au cœur d’une zone ferroviaire et industrielle. En 1964, tout est rasé.
Domaine agricole sous le Régime français, Griffintown devient un des pivots de l’industrialisation montréalaise au XIXe siècle. C’est seulement une des étonnantes transformations qu’il a connues.
Au XXe siècle, un inexorable déclin marque Griffintown : la population quitte les taudis tandis que l’industrie s’essouffle. Pendant les années 1990 s’amorce pourtant un spectaculaire retour à la vie.
En 1846, Augustin Cantin installe les plus vastes ateliers de construction navale de Montréal aux abords du canal de Lachine.