M. Snell, Montréal, QC, 1891.
Crédit : M. Snell, Montréal, QC, 1891. Wm. Notman & Son
Copyright : © Musée McCord
Source : Musée McCord, II-94412.1
Un maître britannique de l’architecture hospitalière
En 1887, deux membres de l’élite financière montréalaise s’allient pour fonder un hôpital sur le flanc sud de la montagne, à proximité de l’Université McGill. L’architecte britannique Henry Saxon Snell se voit confier la construction; sa réputation de spécialiste de l’architecture hospitalière dépasse les frontières.
Le site de l’hôpital, tout en pente, domine la ville. Un certain James R. Rhind, assistant-architecte, en souligne la complexité dans le journal Daily Star :
« Quand M. Henry Saxon Snell, membre du Royal Institute of British Architects, Londres, Angleterre, a été nommé architecte et a reçu le plan du site, et qu’il a commencé à évaluer les possibilités les mieux adaptées aux particularités du sol, il a avoué que c’était la tâche la plus difficile qu’il ait jamais eu à faire. » [Traduction libre]
L’hôpital, ouvert en 1893, comprend un pavillon central et deux ailes construits sur différents niveaux selon le relief du sol. Le style inspiré des châteaux écossais s’intègre harmonieusement aux bâtiments résidentiels et universitaires du quartier cossu où il se situe.
Pendant 50 ans, les nouveaux pavillons hospitaliers porteront une signature stylistique semblable à celle donnée par Snell. La modernité des bâtiments qui s’ajouteront ensuite contrastera avec l’hôpital de la fin du 19e siècle.
Trace actuelle :
Source de la citation originale : « When Mr. Henry Saxon Snell, Fellow of the Royal Institute of British Architects, London, Eng., was appointed architect and handed the plan of the site, and began to consider the arrangements best suited to the peculiarities of the ground, he said it was the most difficult task he had ever had to perform. » Parue dans le Montreal Daily Star du 5 décembre 1893, comme mentionné par Neville TERRY, The Royal Vic. The Story of Montreal’s Royal Victoria Hospital 1894-1994. McGill-Queen’s University Press, 1994, p. 21-23.
