Signature graphique de James Charles Sidney et de son associé J. Neff, qui se lit Sidney and Neff, incluse dans le titre Plan of Mount Royal cemetery near Montreal laid out by Sidney and Neff civil engineers Philadelphia 1852.
Crédit : Signature graphique de James Charles Sidney et de son associé James P. W. Neff, tirée du plan du cimetière du Mont-Royal (détail) réalisé en 1852.
Copyright : © Ville de Montréal, 2014
Source : Tiré de YOUNG, Brian. Une mort très digne, L’histoire du cimetière Mont-Royal. Montréal, Kingston, McGill-Queen’s University Press, 2003, p. 30.
Concepteur d’un cimetière-jardin
C’est sur le flanc nord de la montagne que les administrateurs du cimetière protestant de Montréal dénichent en 1852 l’emplacement rêvé pour le lieu de sépulture.
« Cet endroit est idéal puisqu’il est retiré du tumulte et de la chaleur de la ville tout en étant facile d’accès. Ce site a la capacité de devenir l’un des plus beaux cimetières en Amérique et les administrateurs désirent qu’il en soit ainsi. Ils ont engagé M. Sidney, un arpenteur et ingénieur civil britannique réputé […] pour aménager la propriété acquise par la Compagnie et bien l’adapter à sa vocation tout en mettant en valeur les éléments naturels du lieu. »
James Charles Sidney, né en Angleterre et travaillant aux États-Unis, a déjà l’expérience de quelques cimetières ruraux. Avec son associé James P. W. Neff, il imagine un lieu de sépulture qui est aussi un jardin public, un lieu de contemplation, de promenade, de recueillement. Son plan s’inspire de celui du cimetière Mount Auburn, au Massachusetts, dans la tradition des grands cimetières ruraux d’Amérique du Nord. Il en fait un site aux points de vue changeants, au gré des chemins sinueux qui le parcourent, où la beauté du paysage naturel est mise en valeur.
Trace actuelle :
- Cimetière du Mont-Royal, 1852
Source de la citation : Rapport annuel de La Compagnie du Cimetière Mont-Royal de 1852. Traduction des Services commémoratifs Mont-Royal.