Chêne rouge

Arbre remarquable

Légende : Vue de la cime. Chêne rouge. Parc du Mont-Royal.
Credit : Martin Gaudet, Ville de Montréal, 2014.

Groupe d'onglets

Informations générales

Nom de la propriété

Parc du Mont-Royal

Période de développement

Description de l'espèce

Le chêne, le plus commun des chênes dans l’est du Canada, fait partie des arbres dominants des forêts feuillues de l’hémisphère nord. Il préfère les sols sablonneux et ensoleillés mais, il peut aussi occuper des sites rocheux aux sols minces comme sur le mont Royal où il est naturellement très abondant.

Énoncé d'intérêt

Valeurs dendrologiques

Un vieux chêne rouge (Quercus rubra) d’environ 150 ans s’est enraciné le long d’un sentier secondaire, presque au sommet de la montagne. Le chêne rouge, une espèce indigène au Québec, grandit habituellement jusqu’à atteindre un tronc de 90 à 120 cm de diamètre. Cet arbre, avec son tronc de 113 cm, est donc un fier représentant de la chênaie rouge des sommets montérégiens. Son tronc déformé et sa base évasée démontrent que cet arbre a vu passer plusieurs décennies. Sa cime inclinée vers le nord surplombe le sentier qui passe à environ deux mètres de sa tige.

Valeurs culturelles

Étant antérieur à la création du parc, et indigène, cet arbre semble provenir de la forêt d’origine du mont Royal, une érablière à chênes rouges. Il témoigne du peuplement typique et représentatif des Montérégiennes. Situé au cœur d’une aire boisée à l’intérieur de la boucle du sommet et accessible par des sentiers secondaires aux courbes légères, il contribue avec d’autres arbres à la qualité paysagère du sommet du mont Royal. Il s’inscrit dans les principes de « sylviculture esthétique » prônés par Olmsted, à savoir notamment la protection du sommet au moyen de brise-vent à l’ouest.

Critères de remarquabilité

Volet dendrologique

  • Âge : un arbre vétéran dont l’âge est relativement avancé par rapport aux autres spécimens de même espèce présents dans la région de Montréal.
  • Dimension : un arbre dont la hauteur ou le diamètre fait de lui un individu volumineux et imposant, par rapport aux autres arbres de son espèce.
  • Forme : un arbre peut être remarquablement beau s’il présente une structure parfaite, c’est-à-dire exempte de malformations , en bonne santé et sans trop de branches
  • Rareté : un arbre indigène, naturalisé ou introduit dont l’espèce est inhabituelle sur l’Île de Montréal et dont la dimension et/ou l’état de santé est appréciable.

Volet culturel

  • Artistique : Contribution remarquable à un effet visuel ou une ambiance recherchée par un concepteur.
  • Historique : arbre témoin de l’évolution de la société montréalaise et de ses institutions, des pratiques culturelles et horticoles anciennes, d’un événement historique, etc. Arbre témoin d’un structure territoriale ancienne devenue rare ou même disparue.
  • Paysagère : Arbre contribuant fortement à une composition paysagère significative. Repère visuel marquant dans le paysage urbain.
  • Symbolique et/ou commémorative : Symbole d’un événement significatif, parfois accompagné d’une plaque commémorative. L’endroit de la plantation peut contribuer au caractère symbolique.

Documentations

Références bibliographiques

COMMISSION DES BIENS CULTURELS DU QUÉBEC. Étude de caractérisation de l’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal. Décembre 2005.

G.R.E.B.E. Inventaire de l’avifaune forestière de l’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal. Rapport produit par la Ville de Montréal, mars 2005.

FARRAR, John Laird. Les arbres du Canada. Fides, 1996, 502 pages.

MINISTÈRE DES RESSOURCES NATURELLES. Le guide sylvicole du Québec, Tome 1. Les fondements biologiques de la sylviculture. Ouvrage collectif sous la supervision de B. BOULET et M. HUOT, Les Publications du Québec, 2013, 1044 pages.

Espèce (latin)

Quercus rubra

Autres noms français

Chêne boréal

Nom anglais

Red Oak

Diamètre à hauteur poitrine (DHP) (cm)

113

Diamètre à la souche (cm)

200