Cerisier tardif

Arbre remarquable

Légende : Vue générale de l'arbre. Cerisier tardif. Parc du Mont-Royal.
Credit : Martin Gaudet, Ville de Montréal, 2014.

Groupe d'onglets

Informations générales

Nom de la propriété

Parc du Mont-Royal

Période de développement

Description de l'espèce

Le cerisier tardif représente le plus gros des cerisiers indigènes au Canada. Présent dans les érablières au sud du Québec, il atteint sa limite septentrionale de distribution non loin de Québec. Il est généralement peu abondant dans un peuplement et préfère les bois humides et rocheux.

Énoncé d'intérêt

Valeurs dendrologiques

Ce spécimen d’environ 150 ans est un des plus gros cerisiers répertoriés sur le territoire du mont Royal. Alors que le tronc de cette espèce atteint généralement 60 cm de diamètre à maturité, celui-ci mesure plus de 83 cm. Malgré une bonne condition physiologique, l’arbre présente des fissures sur son tronc. De plus, les nombreux rejets de branches qui composent sa cime illustrent de possibles conséquences du verglas de 1998. Son espèce, indigène au Québec, fait partie des essences dites associées que l’on trouve dans l’érablière à chêne rouge.

Valeurs culturelles

Par la qualité de son bois au grain brun rougeâtre, le cerisier tardif est un arbre prisé par les ébénistes. Étant antérieur à la création du parc, et indigène, cet arbre semble provenir de la forêt d’origine du mont Royal, une érablière à chênes rouges. Situé derrière le chalet du Mont-Royal et encadrant une aire dégagée, le cerisier participe aux volontés d’Olmsted de rendre accessible le sommet, d’y déambuler et d’y pique-niquer.

Critères de remarquabilité

Volet dendrologique

  • Âge : un arbre vétéran dont l’âge est relativement avancé par rapport aux autres spécimens de même espèce présents dans la région de Montréal.
  • Dimension : un arbre dont la hauteur ou le diamètre fait de lui un individu volumineux et imposant, par rapport aux autres arbres de son espèce.
  • Forme : un arbre peut être remarquablement beau s’il présente une structure parfaite, c’est-à-dire exempte de malformations , en bonne santé et sans trop de branches
  • Rareté : un arbre indigène, naturalisé ou introduit dont l’espèce est inhabituelle sur l’Île de Montréal et dont la dimension et/ou l’état de santé est appréciable.

Volet culturel

  • Artistique : Contribution remarquable à un effet visuel ou une ambiance recherchée par un concepteur.
  • Historique : arbre témoin de l’évolution de la société montréalaise et de ses institutions, des pratiques culturelles et horticoles anciennes, d’un événement historique, etc. Arbre témoin d’un structure territoriale ancienne devenue rare ou même disparue.
  • Paysagère : Arbre contribuant fortement à une composition paysagère significative. Repère visuel marquant dans le paysage urbain.
  • Symbolique et/ou commémorative : Symbole d’un événement significatif, parfois accompagné d’une plaque commémorative. L’endroit de la plantation peut contribuer au caractère symbolique.

Documentations

Références bibliographiques

GROUPE D’INTERVENTION URBAINE DE MONTRÉAL. La montagne en question. Ville de Montréal, 1988, 111 pages.

FARRAR, John Laird. Les arbres du Canada. Fides, 1996, 502 pages.

MINISTÈRE DES RESSOURCES NATURELLES. Le guide sylvicole du Québec, Tome 1. Les fondements biologiques de la sylviculture. Ouvrage collectif sous la supervision de B. BOULET et M. HUOT, Les Publications du Québec, 2013,1044 pages.

Espèce (latin)

Prunus serotina

Autres noms français

Cerisier d’automne, cerisier noir

Nom anglais

Black Cherry

Diamètre à hauteur poitrine (DHP) (cm)

83

Diamètre à la souche (cm)

102