Parcourant la rue McGill, peu de passants savent qu’ils suivent le tracé de fortifications du XVIIIe siècle, dont la démolition est due à un vaste chambardement planifié par trois commissaires.
Depuis 1809, la colonne Nelson affronte quotidiennement les intempéries et les critiques politiques. Pour certains Montréalais, elle symbolise en effet l’impérialisme britannique du XIXe siècle.
Dans la ruelle Saint-Éloi, une brève fouille de sauvetage a mis à jour un site archéologique aussi riche que minuscule. Les analyses ont révélé qu’il est un des plus anciens sur l’île de Montréal.
La longue histoire de ces pôles du Vieux-Montréal est jalonnée de rebondissements. Terrain militaire, marché public, parlement, stationnement, place publique : ils ont accueilli tant de fonctions!
Modeste secteur dans la partie ouest du Vieux-Montréal, la place D’Youville cache bien ses secrets. Pourtant cet espace public dévoile des traces de toutes les époques!
Depuis la fin du XIXe siècle, une digue brise-glace retient les inondations printanières et protège le Vieux-Montréal. Fortement réaménagée pour l’Expo 67, elle est alors baptisée Cité du Havre.
Reconnue pour son importance symbolique et architecturale, la basilique Notre-Dame accueille de nombreuses cérémonies pour des personnalités québécoises et des centaines de milliers de visiteurs.
En transition, le Vieux-Montréal des années 1970 attire jeunes et anticonformistes. Sur la place Jacques-Cartier, la salle de spectacle de l’hôtel Nelson est l’un de ses lieux emblématiques.
Dès la fin du XVIIIe siècle, un secteur du Vieux-Montréal est consacré à l’administration civile et à la justice. Encore de nos jours, juristes et fonctionnaires municipaux s’y activent.
De 1904 à 1929, le dernier étage d’un bâtiment de la rue Notre-Dame devient le point de ralliement d’une foule de peintres, musiciens, écrivains et intellectuels avides d’un renouveau culturel.