En 1976, Montréal accueille les 21e Jeux olympiques. Cet événement d’envergure mobilise une foule de travailleurs qui réussissent à tout mettre en place pour accueillir athlètes et visiteurs du monde entier.
Quelques chiffres et statistiques nous rappellent des éléments marquants des Jeux olympiques de Montréal et révèlent des réalités méconnues.
La pratique des différentes disciplines olympiques nécessite des lieux spécifiques. En 1976, les compétitions se sont déroulées surtout à Montréal, mais aussi ailleurs au Québec et même en Ontario.
Pour les Jeux de 1976, Montréal a vu grand : au Parc olympique s’ajoutent le village des athlètes et plusieurs autres sites. Mais le symbole fort de cet événement mondial reste le Stade olympique.
Laïque et francophone, l’Hôpital Notre-Dame, ouvert en 1880, répond à une demande croissante de soins hospitaliers. Il ne cessera d’ailleurs de s’agrandir pour combler les besoins médicaux.
L’ampleur de la production du sculpteur québécois Émile Brunet est étonnamment méconnue. L’artiste talentueux, formé au Québec, aux États-Unis et en France, a en effet signé quelque 200 monuments.
Véritable pastiche des châteaux de la Loire, l’édifice n’a abrité les élus de Saint-Louis que quatre ans, les coûts de sa construction ayant précipité l’annexion de la municipalité à Montréal.
De 1877 à 1970, le bâtiment de la gare du Mile End était le point focal d’un secteur s’articulant autour de la voie ferrée du Canadien Pacifique.
Créé en 1861, l’Institut Nazareth offre éducation et hébergement aux personnes aveugles de Montréal. Premier établissement de ce type au Canada, il laissera sa marque dans le paysage de la ville.
La municipalité Saint-Jean-Baptiste a été intégrée à Montréal, son marché a disparu. Mais le souvenir de cet ancien lieu de commerce et de vie reste dans la mémoire du Plateau Mont-Royal.