L’Exposition a été l’occasion de multiples découvertes gastronomiques pour les visiteurs. Du côté des organisateurs, combler l’incroyable demande concernant l’alimentation fut un vrai casse-tête.
Michel Rivard passe à l’Expo une grande partie de l’été 1967 qui devient une fête sans fin. Habité par un sentiment de liberté et de dépaysement, l’adolescent y amorce son passage à l’âge adulte.
Au XIXe siècle, Montréal est une des principales villes d’expositions du Canada. Pourtant, après 1891 débute une série de tentatives infructueuses pour organiser à nouveau de tels événements.
Pénible et tortueux, le processus pour l’obtention d’Expo 67 a été la première étape de l’organisation d’une des expositions les plus marquantes, et certainement la plus populaire, du XXe siècle.
En 1958, à l’Exposition de Bruxelles, le sénateur Mark Drouin fait une annonce qui conduira à la candidature de Montréal pour l’Exposition universelle de 1967. Un très long processus est enclenché.
La construction du site d’Expo 67, en moins de 18 mois, est une prouesse d’ingénierie. Ce chantier pharaonien voit la création d’une île, l’agrandissement d’une autre île et la mutation d’une jetée.
Pour Michel Barette, l’été 1967 est celui des grandes découvertes. Le p’tit gars d’Alma, qui s’extasie de la modernité de l’Expo comme de celle de Montréal, est touché par la démesure du monde.
Le cinéaste Denys Arcand a frôlé une grande aventure : saisir le Québec sur pellicule pour le montrer au monde entier! Mais l’Expo 67 n’a pas tenu toutes ses promesses.
À l’Expo, Janette Bertrand est fascinée par les pays d’Afrique et le Japon, mais elle fait aussi une belle découverte locale, celle d’un jeune artiste québécois qui va la marquer.
L’organisme Logexpo a été le motif de multiples plaintes, critiques et moqueries, et même d’une enquête provinciale. Son but, fort louable, paraissait pourtant assez simple.