En raison du commerce d’importation, puis de l’implantation de brasseries et de distilleries, l’industrie de l’alcool constitue depuis longtemps une importante activité économique à Montréal.
Pendant 45 ans, les Montréalais ont découvert les splendeurs du cosmos en tournant les yeux vers un ciel artificiel. C’était celui du Planétarium Dow, haut lieu de la vulgarisation scientifique.
À sa mort, en 1836, John Molson compte parmi les plus importants hommes d’affaires de Montréal. Grand brasseur, il a notamment créé, avec ses trois fils, une entreprise familiale qui perdurera.
Réputé pour son service exemplaire, sa fine cuisine et ses cocktails chics, le Ruby Foo’s était fréquenté par les célébrités et les quidams en quête de faste.
Au courant des années 1950, le style « pop-polynésien » gagne Montréal. Dans un décor inspiré du Pacifique, le restaurant Kon Tiki offre l’illusion de l’exotisme à ses clients.
Dans les années 1930 et 1940, le Rockhead’s Paradise a connu une popularité folle. Son fondateur, Rufus Rockhead, a été le premier propriétaire noir d’un club à Montréal.
Au milieu du XXe siècle, Montréal a déjà établi sa réputation de ville gastronomique. À toute heure, elle peut satisfaire tous les palais et tous les portefeuilles.
Pendant quelques décennies, cabarets, bars, clubs et cafés font partie du paysage montréalais. Locaux et touristes y assistent aux spectacles les plus variés, tandis que l’alcool coule à flots.
En vigueur dans les années 1920, la prohibition est à l’origine du monopole étatique en matière d’alcool et de l’institution qui deviendra la Société des alcools du Québec.
Pan! Le roi du jeu est mort. Un gangster notoire abattu en plein jour au centre-ville de Montréal, du jamais vu! La nouvelle de l’assassinat d’Harry Davis se propage à la vitesse de l’éclair.