Après des études en art à Florence, Guido Nincheri s’établit à Montréal et devient un décorateur d’églises prestigieux. Ses œuvres magnifiques ornent de nombreux lieux de culte en Amérique du Nord.
Louis Muhlstock, comme d’autres peintres juifs de Montréal, se consacre longtemps aux petites gens et aux paysages urbains. Artiste de renom, il est exposé au Canada et à l’étranger.
Découverte sur un terrain de balle-molle en 1929, Hilda Strike devient vite une sprinteuse redoutable. Elle perd la médaille d’or de justesse à la course de 100 mètres aux Jeux olympiques de 1932.
Athlète de haut niveau, Myrtle Cook passe de la compétition au journalisme en prenant la plume dans un journal montréalais. Sa chronique, publiée dès 1929, porte sur les femmes et le sport.
Disparu trop tôt, Robert Gravel, comédien hors du commun, a contribué à l’évolution de la pratique théâtrale au Québec et a cocréé la Ligue Nationale d’Improvisation.
Fondé en 1975, le groupe militant le Monde à Bicyclette revendique les droits des cyclistes en milieu urbain. Il se fait connaître par ses tactiques peu orthodoxes non dénuées d’humour.
Figure montréalaise de l’engagement civique et social, Madeleine Parent a consacré sa vie au militantisme syndical et à la lutte pour les droits des femmes.
Le parc du Mont-Royal porte la signature d’un illustre architecte de paysage, Frederick Law Olmsted. Concepteur de Central Park, à New York, il a créé à Montréal une de ses plus belles œuvres.
En 1937, Léa Roback réussit à syndicaliser 5 000 ouvrières après une grève féminine d’une ampleur inégalée à Montréal. Sa vie durant, elle s’est dévouée « à la cause des femmes et de l’humanité ».
Nous devons beaucoup au frère Marie-Victorin, illustre botaniste québécois, notamment son incontournable Flore laurentienne, parue en 1935, et le Jardin botanique de Montréal, fondé en 1931.