L’effervescence industrielle de Montréal attire plusieurs grands gestionnaires des États-Unis. Leurs traces sont encore perceptibles dans le patrimoine bâti ou la toponymie.
En 1900, un jeune Américain, apparemment le premier architecte paysagiste installé à Montréal, se lance dans l’aventure : créer d’inspirants havres de nature dans une trépidante ville moderne.
Comme beaucoup d’Italiens, la famille Di Feo a quitté son pays en quête d’une vie meilleure. Installé à Montréal, Francesco a poursuivi cet idéal en s’engageant dans la lutte syndicale.
En 1908, l’ingénieur allemand Émile Berliner fait construire une usine à Saint-Henri pour y produire sa toute nouvelle invention : le gramophone.
Le succès de la famille Shearer, d’abord ancré dans les affaires commerciales de Montréal, s’étend au XXe siècle jusqu’à Hollywood.
Décédé en 2005 à l’âge de 108 ans, le prêtre Nicholas Salamis, figure emblématique de la communauté grecque de Montréal, a été témoin de son développement pendant près d’un siècle.
En 2016, les rythmes de la 41e édition de la Carifête ont rassemblé, comme chaque année, quelque 100 000 personnes. Cette fête caribéenne rappelle que Montréal est aussi un peu antillaise.
La mémoire, l’immigration et le métissage sont les thèmes de l’œuvre de Serge Emmanuel Jongué. Le regard du photographe sur sa ville d’adoption, Montréal, a aussi enrichi sa quête identitaire.
Qu’ils soient parmi les fondateurs de la ville ou arrivés au XXIe siècle, les immigrants de l’Ouest et du Sud de l’Europe colorent Montréal de leur présence séculaire.
Fondatrice de la première communauté de femmes missionnaires au Canada, Délia Tétreault a œuvré à Montréal. Mais son action a retenti jusqu’en Asie de l’Est.