Fraichement arrivé de Belgique, Auguste-Joseph de Bray lance, en 1910, le premier programme universitaire canadien en sciences commerciales. L’École des hautes études commerciales de Montréal est née.
La Petite Italie est le cœur de la présence italienne à Montréal. Pourtant, les Italo-Montréalais se sont installés dans tous les quartiers et colorent généreusement le paysage de la ville.
Au début du XXe siècle, des milliers de juifs d’Europe de l’Est débarquent à Montréal et sont embauchés dans les usines. Ils apportent des idéaux politiques qui vont marquer les luttes ouvrières.
À l’aube du XXe siècle, des milliers de saisonniers italiens arrivent au printemps pour travailler sur les grands chantiers du pays. Ils annoncent une vague migratoire qui marquera Montréal.
À partir des années 1960, la présence libanaise se diversifie et s’intensifie à Montréal, qui, 40 ans plus tard, compte la plus forte population originaire du Liban au Canada.
Originaires de pays durement marqués par des régimes autoritaires communistes, les immigrants de l’Asie du Sud-Est apportent à Montréal un lourd bagage.
Qu’ils soient parmi les fondateurs de la ville ou arrivés au XXIe siècle, les immigrants de l’Ouest et du Sud de l’Europe colorent Montréal de leur présence séculaire.
Criminalisés et réprimés dès la colonisation, les rapports homosexuels sont cantonnés à l’espace privé. Vers 1900, divers lieux de drague homosexuelle, parfois très fréquentés, émergent à Montréal.
Nombreux à transiter par Montréal au XIXe siècle, les Scandinaves s’y installent aussi peu à peu. Leur présence s’affirme à travers la création d’associations au XXe siècle.
L’histoire de l’Institution catholique des Sourds-Muets et de la communauté des sourds à Montréal est intimement liée à celle du quartier du Mile End.