Les difficiles conditions de vie des immigrants portugais avivent leur attachement au catholicisme. L’Église, puissant élément d’identification, contribue durablement à la cohésion de la communauté.
À Montréal, la culture de la communauté portugaise s’exprime énergiquement par l’éducation, les arts, les médias, mais aussi par des savoirs populaires raffinés, comme l’azulejo et la gastronomie.
Arrivés seuls à Montréal, les Portugais choisissent leur nouveau quartier selon des liens familiaux déjà établis. Puis, le regroupement familial contribue à la forte croissance de la communauté.
L’immigration portugaise au Québec est directement liée à la question du travail. Ainsi, dans les années 1950, de nombreux Portugais répondent à un programme fédéral de recrutement de travailleurs.
Pour briser l’isolement de l’immigration, les Portugais de Montréal se rapprochent et, progressivement, mettent en place des associations structurées qui diffusent leur langue et leur culture.
Au XIXe siècle, aucun canal ou chemin de fer nord-américain ne se bâtit sans manœuvres irlandais. Pourtant, en 1843, 1300 ouvriers irlandais lancent une des premières grèves de l’histoire du Canada.
Devenu le premier policier noir de l’histoire du Québec en 1974, Édouard Anglade a été un leader communautaire à Montréal. Il est un modèle de réussite pour les jeunes Montréalais afrodescendants.
Seuls des documents témoignent encore de l’existence de la synagogue autrichienne et hongroise qui a abrité la congrégation Shaare Tefilah au début du XXe siècle dans le quartier Milton Parc.
Édifié au cœur de Milton Parc en 1900, l’édifice Marlborough était destiné à la location haut de gamme. Son style Queen Anne devait charmer les bourgeois montréalais en quête d’un pied-à-terre.
Goose Village est l’un des plus vieux quartiers ouvriers de Montréal. Au 19e siècle, il regroupe les personnes qui travaillent à la construction du pont Victoria. En 1964, le secteur disparaît pour faire place à une partie du site d’Expo 67.