De 1947 à 1967, l’Institut Notre-Dame-de-la-Protection, ancêtre du Chaînon, a servi de foyer à de nombreuses fillettes et jeunes filles. Les Associées prenaient alors le rôle de maman.
Au cours des décennies, dans un environnement sécuritaire et chaleureux, les diverses Maisons d’accueil du Chaînon ont offert des services adaptés à des fillettes et à des femmes de tous âges.
La foi en la Providence a guidé Yvonne Maisonneuve et les Associées dans leur œuvre charitable. La Providence est-elle à l’origine de la profonde solidarité qui anime toujours l’association?
Au milieu du XXe siècle, Le Chaînon a œuvré pour prévenir la déchéance des jeunes filles. Il a notamment accueilli, dans les gares et le port de Montréal, les nouvelles citadines démunies.
À partir de 1971, et pendant plus de 30 ans, l’humoriste Yvon Deschamps et l’artiste Judi Richards ont été porte-paroles du Chaînon. Leur fervent engagement résonne toujours dans l’esprit du public.
Associée puis directrice du Chaînon, Lucie Morrissette semblait destinée dès l’enfance à défendre et servir son prochain. Au sein de l’organisation, elle s’y consacre depuis sept décennies.
Considérées comme des missionnaires urbaines, les Associées offrent leur vie à Dieu en prenant soin des femmes. Cet apostolat laïque requiert bien des qualités, dont énergie et désintéressement.
Depuis neuf décennies, Le Chaînon vient en aide aux femmes les plus démunies. Fondé par Yvonne Maisonneuve, cet organisme montréalais s’appuie toujours sur des principes généreux et humanistes.
Par l’œuvre d’une vie, la fondatrice de l’association Le Chaînon a secouru des générations de Montréalaises dans le besoin. Sa mission se poursuit, selon les valeurs qu’elle a transmises.